Maceron

Cette plante aromatique ressemble à la fois à la livèche et à l’angélique avec lesquelles on la confond parfois, bien qu’elle s’en distingue avec ses feuilles plus sombres et beaucoup moins anguleuses.

On l’appelle aussi « gros persil de Macédoine » ce qui révèle ses origines méditerranéennes. C’est l’une des plus nombreuses espèces végétales dont l’usage fut répandu en Europe par les Romains.

Aujourd’hui on la trouve surtout à l’état sauvage dans les régions qui bordent l’Atlantique et la Manche. Presque toutes les parties du maceron sont consommables et ses feuilles séchées étaient utilisées dans les expéditions maritimes pour lutter contre le scorbut.

Des ombellifères

Les tiges jeunes ou blanchies et les feuilles se récoltent en été. Les racines à la fin de l’été de la seconde saison.

Bien qu’on lui ait attribué des propriétés médicinales, le maceron fut surtout apprécié au Moyen-Âge comme plante alimentaire.

Les graines moulues s’utilisent comme du poivre. Les boutons des fleurs sont délicieux dans des salades et les fleurs en beignets…

Les feuilles, jeunes et fraîches se consomment crues en salade ou comme condiments dans des ragoûts.

On les sert avec du poisson et elles se préparent en soupe avec du cresson et des orties. Les jeunes pousses se consomment comme les asperges avec une vinaigrette ou une sauce blanche.

On peut faire bouillir la partie supérieure de la racine dont le goût ressemble à celui du panais, on peut également le faire confire.

La racine, en décoction est apéritive.