Eglantine

L’églantier est un arbrisseau épineux, aux feuilles comportant 5 à 7 folioles dentelées, aux fleurs odorantes, disposées en corymbe, roses ou blanches « églantines », servant de porte-greffe aux rosiers cultivés.
 
Les églantines de nos bois et de nos haies sont bien connues.
 
Il en existe plus de 30 espèces sauvages en France, indigènes ou naturalisées qui constituent un genre extrêmement difficile pour les botanistes par suite du nombre d’espèces.

Des rosacées

Europe – Asie – Afrique France

Fleur de l’églantier
 
Synonymes : « agulancier », « gratte-cul », « rose des haies », « rose sauvage », « rosier des bois », « rosier des chiens », « rosier de la Vierge ».
 
Au 17ème siècle, un vieux remède populaire consistait à faire absorber à jeun à la personne mordue par un chien enragé 600 grammes de racines d’églantier en omelette.
 
L’autre nom, « l’herbe de la Vierge » vient du fait que lors des apparitions de Lourdes, la Vierge portait une églantine sur chacun de ses pieds.
 
Toutes les personnes qui sont allées à Lourdes ont pu remarquer au-dessus de la grotte, légèrement sur la droite, en se plaçant face à la Vierge, une plante d’églantier toujours fleurie quelle que soit la saison.

Ce sont surtout les fruits ou cynorhodons qui sont utilisés.
 
Ils se nomment également « gratte-cul » car si vous les ouvrez, vous constaterez plein de petits poils blancs : le « poil à gratter ».

Les Perses pensaient que la fleur d’églantier, « l’églantine », guérissait de la phtisie et « réveillait les morts ».
 
Les graines ou akènes, réduites en poudre, constituent un vieux remède contre la gravelle, ou calculs des reins et les coliques néphrétiques.
 
L’églantier est également vermifuge, il est efficace en cas de saignement de nez, pour les ulcères, les diarrhées.

Confiture de cynorhodon