Alkekenge ou Physalis

Identité

Descriptif

Le physalis est un genre cousin éloigné de celui de la tomate, du poivron, de l’aubergine et de la pomme de terre.
 

L’espèce la plus connue, Physalis alkekengii est la « lanterne Japonaise », également appelée « amour en cage ».
 
Cette plante vivace à souche traçante est utilisée à des fins ornementales.
 
Le Physalis a des feuilles en cœur, des fleurs discrètes et des fruits rouges, comestibles mais très acidulés.
 
Chaque baie est enfermée dans un calice en forme de lanterne, aussi fin que du papier.
 
Il existe des espèces aux fruits meilleurs, Physalis pruinosa, « le physalis prune », à croissance réduite a des petits fruits verts devenant jaunes en mûrissant.
 
Sucrés et acides, ils ont un vague goût d’ananas. Physalis peruviana, le « coqueret du Pérou » ou « groseille du Cap », plus grand, mesure jusqu’à un mètre de haut et porte des fruits plus jaunes.
 
Tous deux ont leurs fruits enfermés dans des calices ressemblant, mais plus ternes, à ceux de la « lanterne japonaise ».
 
Physalis ixocarpa, aussi appelée Physalis philadelphica, le « tomatillo » ou « coqueret violet », est une autre variété semblable, persistante, avec des fruits verts ou violacés, plus gros.
 
Le « croquelet du Japon » est une baie ronde de 2 à 4 cm de diamètre de couleur jaune orangé avec une peau lisse et brillante.
 
Ce physalis est souvent entourée d’une enveloppe de couleur brune à verte, fragile et craquante, non comestible. La pulpe est juteuse, acidulée.
 
Elle contient de très nombreuses petites graines. La saveur du physalis est très aromatique.

Famille

Espèces du genre Physalis – Famille des Solanacées

Provenance

En France, le physalis provient de Provence, du Roussillon ou de la région Nantaise.

Variétés

Aucune des variétés ou espèces n’est très répandue sauf :

  • « Tomatillo » – forme améliorée
  • « Gigantea » – fruits de 6cm jaunes ou verts
  • « Jaune doux » – seule qui accepte de produire en région parisienne

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Le saviez vous ?

Origine et histoire

Le premier Physalis qui ait été consommé semble être « l’amour en cage ».
 
Connu du grec Dioscoride, au Ier siècle après J.C., le physalis était alors récolté dans la nature. Le Physalis prune, annuel, pousse à l’état sauvage en Amérique du Nord.
 
Le physalis était prisé des Amérindiens et apparemment aussi des Cosaques.
 
Il fut introduit sans succès en Angleterre au XVIIIème siècle.

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Usages / utilisation

Utilisation

Le physalis s’utilise souvent en décoration de plats, de desserts ou de gâteaux.
 
On peut également s’en servir en apéritif. Il se marie bien avec des pièces froides en buffet, telles le carré de porc ou même du poisson.
 
Le « coqueret du Pérou » a été très cultivé par les colons du cap de Bonne-Espérance au début du XIXème siècle d’où son nom de « groseille du Cap ».
 
Le « tomatillo » du Mexique est devenu populaire dans de nombreux pays chauds où il fructifie facilement et ses fruits remplacent parfois la tomate dans les sauces et la confiture.
 
La plupart des baies de Physalis sont assez insipides crues, mais donnent de délicieuses confitures, tartes ou sauces.
 
L’alkékenge devient fade lorsque sa saveur initiale de fraise s’évanouit.
 
Autrefois, largement importés d’Afrique du Sud, les physalis donnaient de la confiture ou de la gelée sous le nom de tippari.

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Infos plus

Idées recettes

Gelée de tippari

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